Historique de l'unité

L’histoire commence en 1959 lorsque la première insémination artificielle porcine a lieu à la SEIA (Station Expérimentale d’Insémination Artificielle) à Venours (86) qui deviendra en 1997 l’UEICP (Unité Expérimentale en Inséminations Caprines et Porcines).

L’unité SESP (Station Expérimentale de Sélection Porcine) a vu le jour en 1965 pour créer la lignée de Large White Hyper sur le site de Rouillé (86).

Dès 1977, les premiers travaux de cryoconservation de la semence porcine ont été réalisés donnant lieu à la création de la Cryobanque nationale dont le site secondaire est aujourd'hui encore hébergé dans l'unité, à Venours.

En 1979, 9 cochons chinois (3 Meishan, 3 jiaxing et 3 Jinhua) sont arrivés au Magneraud (17) suite à un cadeau fait à la France par la République Populaire de Chine. C’est donc la naissance du service des Porcs Chinois.

A partir de 1991, le département de Génétique Animale (GA) prend sous sa tutelle le service des porcs chinois. Au-delà de l’évaluation des lignées chinoises en races pures et en croisement, des programmes d’expérimentation portés sur la cartographie fine et détection de gènes d’intérêt zootechnique sont menés dans l’unité Génétique Porcs qui voit ainsi le jour au Magneraud.

En 2005, le regroupement des espèces cunicoles, hélicicoles et porcines du Magneraud et de la Gouvanière, donne naissance à l’Unité Expérimentale GEPA (Génétique Expérimentation en Productions Animales). A ce jour, les travaux menés sur les escargots et les lapins ont cessé.

En 2013, de la fusion de l’UE GEPA (Magneraud/Gouvanière) et UEICP (Venours), naît l’unité GenESI (Génétique et Systèmes Porcins Innovants) sous la tutelle conjointe des départements GA et PHASE.

En 2020, s'est tenue l'inauguration de la station PORGANIC qui permet d’élargir les champs de compétences de l’unité en agriculture biologique.